Science

Jean-Jacques Charbonier, la vie après la mort

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EntretienY a-t-il une vie après la mort ? Cette question, tout le monde se l’est posé au moins une fois… Sans réponse ! À moins que… Depuis plus de vingt ans, le docteur Jean-Jacques Charbonier, médecin- anesthésiste-réanimateur, étudie les EMI [Expérience de Mort Imminente ; NDE en anglais : Near Death Experience, ndlr] auxquels il est confronté. Certains patients, revenus des limbes, expliquent alors cette « autre dimension », ce tunnel de lumière qu’ils ont pu traverser dans cet état de mort clinique. Même s’il s’attire par cette « dissonance cognitive » les foudres de nombre de ses confrères, le docteur Charbonier poursuit sa quête, persuadé que notre corps n’est que l’écorce qui cache l’arbre. Verdict !


« Mon vécu, mon expérience professionnelle, mes recherches sur les NDE et sur le fonctionnement de la conscience, m’ont poussé à dire et à écrire qu’il existe bien une vie après la vie. Pour moi, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. »

Comment, de par votre activité professionnelle d’anesthésiste, en êtes-vous venu à la conclusion qu’il existait une vie après la mort ?

J’exerce le métier d’anesthésiste réanimateur depuis vingt-cinq ans. Durant cette longue période, j’ai effectué de nombreuses réanimations et j’ai aussi malheureusement vu mourir beaucoup de patients. Mon intérêt affiché dès le début de ma carrière pour les NDE m’a fait recueillir plusieurs centaines de témoignages d’expérienceurs [personnes ayant vécu une NDE, ndlr]. Actuellement, le phénomène s’amplifie considérablement. Il ne se passe pas une semaine sans que je reçoive par mail ou par la poste deux à cinq récits de ces expériences hors du commun. Il est très troublant de constater que toutes ces histoires se ressemblent. En état de mort clinique avérée, les expérienceurs ont vécu pratiquement les mêmes choses ; ils sont sortis de leur corps, ont traversé un tunnel, ont rencontré une lumière d’amour inconditionnel, des êtres chers décédés, des guides spirituels, puis sont revenus dans leur « enveloppe de chair », complètement transformés par cette courte expérience qui restera pour eux l’événement le plus important de toute leur vie. Environ 18 % de ceux qui ont vécu un arrêt cardiaque ont eu une NDE. On sait depuis peu que le cerveau stoppe toute activité électrique moins de 30 secondes après le dernier battement du cœur. On peut donc en conclure que tous les réanimés d’un arrêt cardiaque sont bien revenus d’une mort clinique avérée. D’un point de vue sémantique, on ne devrait plus de ce fait parler d’EMI ou de NDE, mais plutôt d’expérience de mort provisoire. Les réanimés sont bien revenus de la mort ! Et ils sont revenus parce que l’on est allé les chercher avec des techniques de réanimation autrefois impossibles à réaliser. Le plus stupéfiant est de constater que de nombreux expérienceurs sont capables de décrire les gestes précis de leur réanimation et des scènes se déroulant à distance de leur corps au moment même où leur cerveau était en état de mort clinique. Comment, dans ces conditions, ne pas en conclure de façon rationnelle et objective qu’une conscience – et donc une vie – se poursuit après la mort ? J’ai accumulé suffisamment de cas au cours de ma carrière pour étayer cette hypothèse qui révolutionne tous nos paradigmes eschatologiques.

Selon vous, que représentent les 21 grammes que nous perdons en mourant ?

Je n’accorde pas beaucoup de crédit à cette hypothèse du poids de l’âme qui repose sur une expérience isolée effectuée en 1907 par un médecin américain. Le Dr Duncan Mac Dougall a pesé six moribonds avant et après leur décès et aurait trouvé une différence de 21 grammes. Sous prétexte qu’il n’aurait pas mesuré cette différence sur une dizaine de chiens pesés dans les mêmes conditions, il en a conclu que l’âme humaine pesait 21 grammes… La démonstration me semble encore plus légère que ces fameux 21 grammes ! En tout cas, elle n’a jamais été validée scientifiquement. Personnellement je ne pense pas que la conscience, l’esprit ou « l’âme » soit mesurable sur une balance.

Que vous disent certains patients après une réanimation cardiorespiratoire ?

Les gens commencent à connaître mes travaux de recherche sur les NDE. Aussi, il arrive qu’ils me confient volontiers leurs expériences personnelles ou celles de leurs proches. Des collègues anesthésistes me disent parfois en ricanant qu’ils sont étonnés de ne recueillir, pour leur part, aucun témoignage d’expérienceur. Mais paraissent-ils suffisamment ouverts pour entendre ce genre de récit ? Sont-ils prêts à écouter sans moquerie et sans a priori ? J’en doute, tout autant que leurs patients qui restent totalement muets sur la question.

Pouvez-vous nous raconter votre premier contact avec la mort lorsque vous étiez au SAMU, et en quoi cette expérience a bouleversé votre vie ?

C’est précisément cette expérience en SAMU qui a suscité mon intérêt pour les NDE dès le début de ma carrière. En cela, oui, elle a bouleversé ma vie. À l’époque, je n’étais pas encore anesthésiste, j’étais un simple médecin exerçant en SAMU et je me destinais à une carrière de généraliste. Lors de cette fameuse garde, je me suis retrouvé face à un jeune blessé de la route que je ne suis pas parvenu à réanimer. Au moment précis de son décès, j’ai senti une présence vivante et joyeuse quitter son corps par le sommet de son crâne. C’était comme une libération. Comme un souffle de vie. Cette présence m’a frôlé le visage sur la droite et est partie très haut. Cette expérience est indicible et peut sembler absurde. Pourtant, ces deux ou trois secondes-là ont bouleversé ma vie. Elles m’ont fait comprendre que nous sommes une entité habitant un corps qui est abandonné au moment de la mort comme un vieux vêtement. Je me suis alors souvenu du livre écrit par le Dr Raymond Moody dans les années 1970. Cet ouvrage relatait les récits des expérienceurs. Les personnes racontaient être sorties de leurs corps par le sommet de leur crâne au moment de leur NDE ; ça collait parfaitement avec ce que je venais de vivre en tentant de réanimer le jeune blessé. J’ai donc décidé de faire quatre ans d’études supplémentaires et de me spécialiser en réanimation pour en savoir un peu plus.

Pour vous, le fait qu’après une mort cérébrale déclarée, les patients ayant connu une NDE puissent, selon leurs dires, voir ce qui les entoure, est-il une preuve indiscutable qu’il y a quelque chose de l’autre côté du miroir ?

Oui, bien sûr. On ne peut prétendre le contraire qu’en niant la validité des centaines de milliers de témoignages dont nous disposons actuellement [selon l’étude statistique la plus récente, 60 millions d’individus auraient vécu une NDE. Une minorité ose témoigner publiquement de cette expérience, ndlr]. Et c’est pourtant ce que font allégrement les détracteurs. En assimilant la mort au néant absolu, ce sont eux qui sont dans le domaine de la croyance pure et aveugle, car ils ne disposent d’aucune preuve rationnelle ni du moindre témoignage pour affirmer cela. Leur seul argument consiste donc à nier l’évidence et à rejeter en bloc tous les récits de NDE.

Pour certains neurochirurgiens, les NDE ne seraient que des hallucinations provoquées par le cerveau. Vous ne partagez donc pas ce point de vue ?

Je ne peux effectivement partager ce point de vue car, pour prétendre que le phénomène NDE est secondaire à un phénomène hallucinatoire provoqué par le cerveau, il faudrait que le cerveau fonctionne au moment de la NDE. Or, nous savons maintenant que ce n’est pas le cas puisque son activité mesurable disparaît en moins de 30 secondes après l’arrêt cardiaque. Un EEG (electroencéphalogramme) plat rend toute fonction cérébrale impossible, y compris une activité onirique ou hallucinatoire. Certains neurochirurgiens ont montré que la stimulation électrique d’une zone précise du cerveau, le gyrus angulaire droit, induisait une sensation de sortie de corps. La personne ainsi stimulée a une hallucination qui lui donne l’impression d’être décalée par rapport à son corps. Mais elle est totalement incapable de décrire de façon précise ce qui se passe réellement autour d’elle et même à distance de son corps, comme c’est le cas pour les expérienceurs pendant leur NDE. Une hallucination ne permet pas de donner de telles informations. D’autre part, dans mon dernier livre La médecine face à l’au-delà (éd. Guy Trédaniel), j’expose un certain nombre de cas où les accompagnants des mourants ont vécu des expériences assimilables à une NDE, notamment trois personnes qui se sont retrouvées dans le fameux tunnel des NDE en compagnie de celui qui était en train de mourir. Ces trois personnes (un anesthésiste, un médecin et un élève infirmier) étant tout à fait saines de corps et d’esprit au moment de leur expérience, on ne peut évidemment pas évoquer chez elles un phénomène hallucinatoire imputable à un manque d’oxygénation cérébrale ou à un autre trouble métabolique de leur cerveau. Pour toutes ces raisons, la thèse hallucinatoire ne saurait expliquer le phénomène NDE.

Qu’entendez-vous par « dissonance cognitive » ?

Lorsqu’un phénomène nouveau observable entre en contradiction avec nos connaissances, notre cerveau aura une tendance naturelle à rejeter l’information perturbante de manière automatique et spontanée. Cette protection permet, à notre insu, de protéger les acquis de nos apprentissages. Par exemple, une image en « trompe l’œil » sera traitée par notre cerveau de telle façon qu’elle nous semblera logique et normale. L’image réelle dissonante sera éliminée au niveau de notre cognition ; c’est cela la dissonance cognitive ; le rejet automatique par le cerveau d’une information « a-normale » jugée trop scandaleuse pour être assimilée à une information réelle. Les NDE entrent en dissonance cognitive auprès des scientifiques car elles sont en contradiction avec la théorie matérialiste du fonctionnement de la conscience. En prouvant que la conscience persiste en dehors de toute activité cérébrale, elles démontrent de façon éclatante que le cerveau n’est pas un organe qui fabrique de la conscience ; une idée totalement dissonante pour un scientifique matérialiste !

Vous parlez de « guérisons spirituelles ». Vous pouvez nous en dire un peu plus ?

J’ai consacré une bonne centaine de pages à la guérison spirituelle dans mon dernier livre. Il est bien difficile d’en parler succinctement. Ce qu’il faut retenir, c’est que notre pays est très en retard sur ce sujet. Alors que l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a reconnu depuis 2007 la spiritualité comme thérapie probante et efficace pour soigner les malades, et qu’il existe des chaires de spiritualité dans la plupart des universités de médecine aux USA, la France rejette en bloc tout ce qui touche au domaine spirituel dans une approche thérapeutique. La guérison spirituelle doit être abordée comme le résultat d’une thérapie par l’esprit ; que ce soit par l’intermédiaire de la prière, de la méditation ou de la pensée positive. Le regretté David Servan-Schreiber a fait un gros travail sur cette question, et cela lui a permis de prolonger considérablement son espérance de vie, sérieusement écourtée par un cancer cérébral. Il a vécu dix-neuf ans après l’annonce de ce redoutable diagnostic, alors que les experts médicaux ne pensaient pas qu’il dépasserait l’année. Dans son émouvant dernier livre, il attribue sa récidive fatale à un surmenage intellectuel et à un défaut de méditation. Il faut savoir que l’efficacité de nos médicaments est pour 40 % secondaire à un effet placebo et donc à un effet de l’esprit du patient sur son corps et sur sa maladie. Les laboratoires pharmaceutiques, dont la philosophie mercantile n’est plus à démontrer, n’aiment pas que l’on publie ces chiffres, mais c’est pourtant la vérité ! L’efficacité de leurs petites pilules est étroitement liée à l’effet placebo.

Pour vous, religion et science seraient donc intimement liées ?

Il ne faut pas confondre religion et spiritualité ; on peut être religieux sans être spirituel et, inversement, la spiritualité peut s’exercer sans la pratique d’une religion. La religion est toutefois un excellent outil pour exprimer sa spiritualité, à condition de la vivre avec foi et honnêteté. Être spirituel, c’est être en accord avec les forces cosmiques et telluriques, c’est être en harmonie avec les énergies universelles dans le respect de l’autre et de la planète. À l’inverse du religieux, un être spirituel n’a nul besoin de dogme, de règle sociale, de hiérarchie, de récompense ou de sanctions disciplinaires. Il vit sa vie dans l’amour, totalement détaché de son ego. Des études ont montré que les personnes qui croyaient en une vie après la mort et qui pratiquaient une religion avec foi et conviction développaient moins de maladies que les autres et avaient une espérance de vie plus longue. La médecine s’intéresse depuis pas mal d’années à la spiritualité car les résultats sont là, et on ne peut les contester. Les NDE sont aussi un bon moyen de tisser un lien solide entre la science et la spiritualité. J’ai personnellement participé à plusieurs colloques internationaux intitulés « Science et spiritualité », en présentant ma conférence sur les NDE ; c’est en écoutant les communications de mes confrères médecins américains, brésiliens, suisses ou canadiens que j’ai pu mesurer le retard que notre beau pays avait sur la question spirituelle. En fait, chaque fois que je franchis nos frontières pour faire des conférences, je me rends compte que nous habitons un pays spirituellement sous-développé, totalement fermé à tout ce qui touche l’inexplicable ! Nous avons sur le sujet au moins vingt ans de retard !

Qu’est-ce que l’état de coma, état sur lequel vous travaillez également ?

La principale information que je souhaite faire passer à propos des comas, c’est qu’il ne faut jamais abandonner un comateux en considérant qu’il ne peut avoir aucune conscience de son état. C’est faux ! J’ai pu recueillir bon nombre de témoignages de patients qui ont perçu tout ce qui se passait autour d’eux alors qu’on les pensait totalement inconscients. Malheureusement, certains confrères réanimateurs traitent encore ouvertement leurs patients de « légumes », et cela me désole. Il faut stimuler les comateux même s’ils sont dans des états de coma très profond ; il faut leur parler, leur faire écouter de la musique, leur accrocher des photos au mur, il faut les toucher… Bref, il faut leur donner de l’amour. Plus que tout autre malade, ils en ont besoin. Il faut que leur entourage manifeste de l’empathie et de la compassion pour qu’ils puissent revenir à une vie plus « normale ». Je travaille sur les phénomènes télépathiques chez le comateux, car j’ai collecté depuis de nombreuses années des témoignages époustouflants qui démontreraient que cet étonnant phénomène serait possible au moment des comas.

Comment expliquer que certaines personnes, une fois sorties de leur état comateux, aient des souvenirs précis et des contacts télépathiques avec des proches ?

En fait, notre cerveau fonctionne comme un émetteur-récepteur de conscience(s). Au moment de la mort, le cerveau s’arrête de fonctionner, mais la conscience continue d’exister à la manière d’une émission de TV ou de radio lorsque le poste est éteint. Cette conception révolutionnaire du cerveau que je propose dans mes livres et dans mes conférences permet d’expliquer du même coup les NDE, les prémonitions, les intuitions, les phénomènes médiumniques, les inspirations scientifiques ou artistiques, les mécanismes de la prière ou de la méditation et aussi, bien sûr, la télépathie. Le cerveau peut recevoir différents champs de consciences multiples et variées sous forme d’informations diverses qui sont triées et analysées ; les personnes intuitives et ouvertes les percevront et les intégreront comme des pensées ou des idées, les autres les rejetteront en les ignorant. Le cerveau peut aussi émettre des informations par télépathie et par les demandes faites à l’univers dans la prière ; eh oui, ça marcherait dans les deux sens !

Votre position sur « la vie après la mort » vous attire-t-elle les foudres de vos confrères ?

Cette idée révolutionnaire du fonctionnement de la conscience que je propose suscite beaucoup de réactions négatives de la part des scientifiques matérialistes. Ces réactions sont parfois assez violentes puisque j’ai même reçu des injures et des menaces de mort à mon domicile… Cela ne me choque pas, c’est un phénomène habituel quand on essaye de faire passer une idée nouvelle qui entre en dissonance cognitive. Il faut éliminer l’idée nouvelle par n’importe quel moyen, y compris les plus violents. Mais je reçois aussi beaucoup de messages d’encouragements de collègues médecins, chirurgiens, anesthésistes, d’infirmiers ou de soignants qui me demandent de poursuivre dans cette voie. J’ai beaucoup de remerciements de personnes dans la douleur du deuil ou angoissés par la mort qui me disent avoir été énormément soulagées par la lecture de mes livres ou par mes conférences. Il faut savoir accepter les critiques comme les encouragements quand on expose publiquement ses idées ; c’est ce que je fais.

Comment expliquer qu’en état de mort provisoire, certaines personnes aient des expériences positives et d’autres négatives. Un rapport du paradis et de l’enfer ?

Dans mon étude, je n’ai pas retrouvé de facteur prédictif dans la population des expérienceurs pour savoir qui allait faire une NDE négative [NDE dans laquelle il y a un vécu désagréable ; traversée de lacs de feu, visualisations démoniaques, situations angoissantes, sensations de terreur, etc.]. Il est sûr que la culture manichéenne « paradis-enfer » est très présente dans les récits occidentaux. Le Dr Kenneth Ring avait remarqué qu’il y avait plus de NDE négatives chez les suicidants et les toxicomanes. Je n’ai pas retrouvé cette prédilection dans mon étude.

On note également des témoignages de NDE chez des enfants. Leurs témoignages sont-ils les mêmes que ceux des adultes ?

Les enfants font aussi des NDE. En les écoutant, on s’aperçoit vite qu’ils ont fait le même voyage que les expérienceurs adultes. Simplement, ils vont décrire l’expérience différemment avec leurs mots d’enfant. Par exemple, ils parleront d’un « monsieur qui s’éclairait tout seul » pour décrire « l’être de lumière » ou d’un « trou très noir » pour évoquer le fameux tunnel.

Vos recherches sur « la vie après la mort » ont-elles modifié le sens que vous accordez à votre existence ?

Oui, bien sûr. Je ne suis plus dans le doute concernant notre survivance. Mon vécu, mon expérience professionnelle, mes recherches sur les NDE et sur le fonctionnement de la conscience, m’ont poussé à dire et à écrire qu’il existe bien une vie après la vie. Pour moi, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Et cette certitude-là n’est ni du domaine de la foi ni de la croyance ; elle est du domaine de la connaissance. Une connaissance que je souhaite partager avec le plus de monde possible, car elle permet de se détacher des valeurs matérielles de ce monde occidental – intoxiqué par le paraître et la représentation de l’ego – en ouvrant les portes d’un chemin spirituel qui est le véritable secret du bonheur, de la sérénité et d’une vie réussie. Je pense souvent à ce que dit Nicole Dron quand elle raconte sa NDE : « Quand j’étais dans cette lumière d’amour divin, j’ai entendu une voix qui me demandait : comment as-tu aimé, qu’as-tu fait de ta vie, qu’as-tu fait pour les autres ? » Oui, les expérienceurs auront été et sont encore pour moi mes meilleurs professeurs. Ils auront transformé ma vie en me désignant l’essentiel : l’amour. Et je ne les remercierai jamais assez pour cela.


Öpse, graffeur du collectif Le Chat Noir
Yazid Manou, l’expérience Hendrix

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